Les sept experts médicaux chargés d’évaluer la santé des candidats à l’élection présidentielle du 28 décembre 2025 ont officiellement prêté serment ce mardi 4 novembre, lors d’une cérémonie solennelle devant la Cour suprême.
Ce moment marque une étape cruciale du processus électoral, plaçant la science médicale au cœur de la transparence démocratique.
Un collège pluridisciplinaire au service de la République
Le Collège des médecins se compose de sept éminents praticiens représentant plusieurs spécialités :
- Pr Hassan Bah, médecin légiste
- Pr Amara Cissé, neurologue
- Pr Mamadou Dadhy Baldé, cardiologue
- Pr Mory Fodé Doukouré, psychiatre
- Pr Mariam Béavogui, cardiologue
- Pr Fouseiny Diakité, néphrologue
- Pr Djibril Sylla, médecin interniste
Ensemble, ils devront évaluer avec rigueur et impartialité l’aptitude physique et mentale des candidats à la magistrature suprême.
Un serment empreint de solennité et de responsabilité
Sous le regard attentif des magistrats, chaque membre du Collège a juré d’exercer sa mission avec « rigueur, neutralité et intégrité ».
Avant cette prestation, le procureur général près la Cour suprême, Sidy Souleymane Diaye, a rappelé la dimension éthique et républicaine de leur tâche :
« Votre mission est aussi exigeante que délicate. Vous êtes désormais investis d’un devoir de vérité, de rigueur scientifique et de neutralité absolue. Le peuple guinéen doit, par votre travail, être assuré que celui ou celle qui sollicitera sa confiance dispose de toutes les facultés nécessaires pour diriger l’État avec lucidité, discernement et endurance. »
Le magistrat a ensuite insisté sur les « valeurs cardinales de probité et d’objectivité » qui doivent guider les médecins, avant de requérir leur installation solennelle au sein du Collège multidisciplinaire des médecins assermentés.
“Garants de la vérité scientifique”
Le président de la Cour suprême, Yaya Boiro, a présidé la cérémonie d’installation et souligné la portée civique de cette mission :
« La mission que vous allez exercer est à la fois délicate, noble et patriotique. Elle requiert de vous rigueur, neutralité, discrétion et intégrité. Vous serez, dans l’exercice de vos fonctions, les garants de la vérité scientifique au service de la vérité constitutionnelle. »
S’inspirant d’Aristote, le président Boiro a rappelé que « la probité est le fondement de la justice, et la justice, celui de la cité », avant d’exhorter le Collège à « servir la vérité dans le cadre du processus électoral ».
Une mission au cœur de la transparence électorale
En clôture de la cérémonie, le président de la Cour a salué la contribution de ces praticiens à la préservation de la confiance du peuple guinéen dans ses institutions :
« Votre rôle est essentiel dans la consolidation de l’État de droit et la transparence du scrutin présidentiel à venir. »
Conscients de la portée de leur engagement, les sept médecins ont exprimé leur détermination à accomplir cette mission avec conscience et dévouement, afin que la science serve la démocratie.
La rédaction







